Différents motifs ou symptômes peuvent conduire à rencontrer un psychologue : dépression, angoisse, insomnie, situation d’échec, résistances qui empêchent d’avancer, répétitions … Il peut également s’agir d’un mal-être diffus ne relevant pas de la pathologie mais dont on n'arrive pas à identifier l'origine, d’une sensation de souffrance intime, du sentiment d’être limité, d’une petite gêne tenace qui limite nos possibilités d’être bien et de nous réaliser. Mon travail de psychologue et psychothérapeute consiste à mettre à disposition de la personne qui vient me consulter un espace et un lieu d’écoute. Les séances se déroulent en face à face. Dans certains cas (mobilité réduite, distance géographique), elles peuvent se dérouler au téléphone, en visioconférence ou à domicile. Que vous veniez ponctuellement, pour franchir un cap difficile dans le cours de votre vie, ou que vous vous engagiez dans une psychothérapie, pour effectuer un travail plus en profondeur, il s’agit toujours, lorsqu’on consulte un psychologue, de se donner du temps pour soi. Ce qui, dans une société où tout doit aller vite et où on n’a pas de temps à perdre, est une richesse. Il s’agit également de se donner la parole pour procéder à un décalage nécessaire vers l’intime, dans une expérience personnelle de rencontre avec soi-même. La parole en psychothérapie est sans commune mesure avec la conversation ordinaire. En effet, quand nous parlons, nous disons toujours plus que nous croyons dire. En tant que psychologue psychothérapeute, dont l’oreille est guidée pour les références psychanalytiques, je suis en position d’écoute de ce qui, de l’inconscient, se transmet par le langage du patient (sa manière d’employer tel mot plutôt qu’un autre, les lapsus, par exemple…). On peut dire que j’ai à entendre entre les lignes. Ainsi, le patient, qui sait sans savoir, peut-il découvrir la vérité cachée, le désir inconscient, qui guide son existence et qui pouvait parfois l’enchaîner à son insu. Bien sûr, je suis soumise au secret professionnel (article 226-13 du code pénal) et tout ce qui se dit ou s’entend dans les séances reste confidentiel.  Pour moi, le cheminement psychothérapique ne se contente pas de supprimer les symptômes. Il est plutôt question de s’intéresser aux causes profondes du mal-être, en s’autorisant à porter un autre regard sur son histoire personnelle, afin de faire lumière sur les zones d’ombres enfouies de la vie psychique, qui agissent pourtant inconsciemment dans notre vie et dans notre relation à l’autre. S’engager dans ce cheminement est une véritable chance, une opportunité que l’on souhaite se donner. Par une démarche de découverte personnelle, on parvient à se construire un « savoir y faire avec soi », comme une lampe-torche permettant de se frayer son propre chemin. Les verrous intérieurs se libèrent et on retrouve la possibilité de penser et d'agir différemment. Pour en savoir plus sur mon travail de psychologue, vous pouvez visiter les pages « Consultations » et « Foire aux questions » (FAQ).